A peine j’ouvre les yeux

Leyla Bouzid

Avec Baya Medhaffar, Ghalia Benali, Montassar Ayari

  • 2015
  • 1h42

Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin mais elle ne voit pas les choses de la même manière.Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.

A peine j’ouvre les yeux raconte avec puissance, expressivité et volonté politique, la vie quotidienne à un moment particulier pour le pays. Leyla Bouzid, dont c’est le premier film, signe une réalisation dynamique et pertinente dans sa Tunisie natale. Il est rafraîchissant de voir la classe moyenne arabe dépeinte ainsi dans ce film centré sur la relation entre une fille – une jeune chanteuse rebelle dans un groupe de rock politique – et sa mère, durant la période qui a précédé le printemps arabe. Le développement des personnages évite les stéréotypes et la réalisatrice fait preuve d’une approche visuelle forte.

«Le film est une vraie réussite, débordant de sensualité. Il porte en lui les envies de liberté propre à chacun. A voir absolument.» (Ecran Large)

Prix du public et Label Europa cinéma du meilleur film européen à la Mostra de Venise 2015. Ce film est soutenu par l’Association Française des Cinémas Art et Essai (AFCAE)