Ali, la chèvre et Ibrahim

Sherif El Bendary

Avec Ali Sobhy, Ahmed Magdy, Salwa Mohamed Ali

  • 2017
  • 1h38

Ali, d’un tempérament jovial, voue un amour inconditionnel à Nada, sa chèvre. Sa mère ne le comprend pas et décide d’envoyer Ali chez un guérisseur. Il y rencontre Ibrahim, un ingénieur du son qui souffre d’acouphènes qui parasitent son travail et sa joie de vivre. Ali, Nada et Ibrahim entreprennent un voyage thérapeutique qui les conduira d’Alexandrie au Sinaï et qui bouleversera leur vie.

Un film sur l’amitié et la découverte de soi mais aussi sur le rejet de la société qui pousse les deux personnages à entreprendre ce voyage. Le cinéaste a voulu exprimer ici son rapport passionné et passionnel avec la ville du Caire, qui suscite pour lui des émotions contradictoires, à la fois de l’amour, de la colère, une oppression, le sentiment d’appartenance, la frustration et même la haine. «Le Caire est une ville qui avale ses habitants. Ali et Ibrahim sont témoins de cette situation. Ce sont des personnages solitaires qui sont le produit de la folie de cette ville. Ils sont en train de suffoquer à cause d’elle. Mais ils refusent d’accepter cette existence absurde, ce qui les marginalise, les rend excentriques ou peut même les faire paraître fous», explique Sherif El Bendary.