Ana, mon amour

Calin Peter Netzer

Avec Mircea Postelnicu, Diana Cavaliotti, Carmen Tanase

  • 2017
  • 2h07

L’histoire d’amour d’Ana et Toma commence dans une chambre d’étudiant. Ils sont jeunes, beaux, sensibles et exaltés ; ils s’aiment furieusement et rêvent de refaire le monde. Mais quand vient le temps d’affronter leurs démons, réels ou imaginaires, les amoureux s’accrochent désespérément l’un à l’autre, au risque de tout faire voler en éclats.

On reconnaît dès la première scène d’Ana, mon amour le style et la virtuosité du gagnant de l’Ours d’or 2013 pour Mère et fils. Calin Peter Netzer nous livre une oeuvre extraordinairement complexe, de nouveau fondée sur des dialogues étourdissants d’intensité et un scénario trouble aux enjeux incertains. Et pour cause, puisqu’on se situe ici sur le terrain meuble et parcouru d’ombres de la souffrance psychique, dans le cadre d’une relation amoureuse dont les obstacles et le moteur apparaissent progressivement au fil d’une série de flashbacks et de flashforwards qui retracent par fragments toute l’histoire commune des protagonistes.

Ours d’Argent de la meilleure contribution artistique Festival de Berlin 2017