Au bord du monde

Claus Drexel

  • 2013
  • 1h38

La nuit tombe. Le Paris « carte postale » s’efface doucement pour céder la place à ceux qui l’habitent : Jeni, Wenceclas, Christine, Pascal et les autres. À travers treize figures centrales, Au bord du monde dresse le portrait, ou plutôt photographie ses protagonistes dans un Paris déjà éteint, obscurci, imposant rapidement le contraste saisissant entre cadre scintillant et ombres qui déambulent dans ce théâtre à ciel ouvert.

Posant un regard profondément humain et cinématographique sur son sujet, Au Bord du Monde est une véritable exploration, à hauteur d’homme, d’un territoire volontairement ignoré, mais dont nous sommes si proches. (Critikat.com)

La question de la pauvreté a déjà été traitée de nombreuses fois par le passé, mais rarement le sujet a été attaqué aussi frontalement avec autant de sensibilité et d’intelligence. (Ecran Large)

Drexel replace au cœur de son dispositif ceux qui se voient relégués à la périphérie du regard : ce simple recadrage fait toute la valeur du film, dont les protagonistes semblent des spectres dans la nuit parisienne, certes pas invisibles, mais privés du regard de leurs concitoyens – au bord du monde, précisément. (Les Fiches du Cinéma)

Ce film est soutenu par l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)