Au nom de la terre

Edouard Bergeon

Avec Guillaume Canet, Veerle Baetens, Anthony Bajon

  • 2019
  • 1h43

Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l’exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

À travers cette première fiction épatante (il avait déjà tourné un documentaire sur le même sujet), le réalisateur rend autant hommage à un père, le sien, qu’au monde paysan. Ce monde qui se lève tôt sans en récolter ni gloire, ni fortune. emarquablement interprété, le film donne envie de creuser le sillon de la solidarité, de se rebeller, de refuser que l’histoire de Pierre ne soit une fatalité qu’on oublie derrière les statistiques. Construit comme une saga familiale, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

Valois de l’acteur pour Anthony Bajon au Festival du film francophone d’Angoulême 2019.