Bernard ni dieu ni chaussettes

Pascal Boucher

  • 2009
  • 1h24

Sur les bords de Loire, Bernard, 73 ans, cultive toujours sa vigne et fait son
vin qu’il partage entre amis. Il a toujours vécu seul et reste fidèle à un mode
de vie rural qu’il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire.
Celle du poète local Gaston Couté. Les deux hommes, qu’un siècle sépare,
ont en commun un esprit libre et la volonté de témoigner de la condition
paysanne des plus humbles. Bernard est un « diseux » qui depuis 25 ans, écume les salles des fêtes de la région pour dire des textes du poète écrits
dans sa «langue maternelle», le patois beauceron. Des textes qui souvent
n’ont rien perdu de leur actualité…

«Les séquences sur la terre brumeuse, le
travail dans le froid, les douleurs du matin, la solitude assumée, les virées
entre copains, tout ça vaut le coup d’être vu.
» (Brazil)