De rouille et d’os

JACQUES AUDIARD

Avec MARION COTILLARD, MATTHIAS SCHOENAERTS, BOULI LANNERS, CELINE SALLETTE, CORINNE MASIERO

  • 2012
  • 1h55

Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau. A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.

Jacques Audiard revendique ici une « forme cinématographique expressionniste ». Un choix d’esthétique qualifiée de tranchée, brutale et contrastée. Le cinéaste relie cette proposition visuelle à celle des films de foire, alliant des images fortes à une histoire réaliste d’une sublime noirceur.

«De rouille et d’os est traversé de puissantes émotions, d’éclats de rire, de larmes. Tout y est poignant, étonnant, et laisse des traces dans nos mémoires bien après l’avoir vu.» (JDD)

Sélection Compétition Officielle Festival de Cannes 2012