Fleurs d’équinoxe

Yasujir? Ozu

Avec Teiji Takahashi, Fujiko Yamamoto, Fumio Watanabe

  • 1969
  • 1h55

Wataru Hirayama prend très mal l’affront que lui fait sa fille Setsuko en refusant le mariage qu’il a arrangé pour elle. Il va néanmoins rendre visite aux jeunes époux amoureux.

De Printemps tardif (1949) au Goût du saké (1962) en passant par Voyage à Tokyo (1953), Ozu introduit sa caméra à l’intérieur de la cellule familiale. Il se sert de la famille comme modèle à taille humaine des déchirements de la société nippone d’après-guerre partagée entre traditions féodales et occidentalisation forcée. A travers une énième exploration de la relation père-fille, Ozu atteint avec ce premier film en couleur le sommet de son art : l’équilibre parfait entre joie et mélancolie.