Restless

Gus Van Sant

Avec Mia Wasikowska, Henry Hopper, Schuyler Fisk

  • 2011
  • 1h31

Bien qu’en phase terminale d’un cancer, la jeune et jolie Annabel Cotton est animée
d’un amour profond de la vie et de la nature. De son côté, Enoch Brae a cessé d’avoir
envie de faire partie du monde depuis que ses parents sont tragiquement morts
dans un accident. Lorsque ces deux êtres à part se rencontrent à un enterrement,
ils se découvrent d’étonnants points communs. Pour Enoch, dont le meilleur ami se
trouve être le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze, et Annabel, qui voue une fascination à Charles Darwin et à la vie de toute créature, c’est le début d’une relation
exceptionnelle. En apprenant la mort imminente d’Annabel, Enoch propose de l’aider
à vivre ses derniers jours avec intensité, au point de défier le destin, les traditions
et la mort elle-même

Les sujets les plus graves peuvent parfois donner les films
les plus lumineux, les plus légers qui soient : quelques semaines après la sortie de
l’euphorisant La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli, le nouvel opus de Gus Van
Sant, où rôde pourtant dame Camarde, confirme ce bienheureux paradoxe. Aux
antipodes de l’innovation artistique de films comme Elephant, Restless est un film
modeste et classique dans sa facture, mais incroyablement juste, sensible et délicat.

Sélection Officielle Un Certain Regard Cannes 2011