Une joie secrète

Jérôme Cassou

  • 2019
  • 1h10

En 2015, sous le choc de l’attentat de Charlie Hebdo, la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier décide de danser chaque jour une minute, de se filmer et de partager ses vidéos sur les réseaux sociaux. Ses danses surfent sur l’actualité? brûlante (attentats, grèves, manifestations, élections…) ou sur les micro-e?ve?nements de notre quotidien. Ainsi, depuis presque 4 ans, le projet Une minute de danse par jour est un geste de résistance poétique qui distille sans relâche une douceur infinitésimale dans la dureté? du monde, dans les contextes les plus variés et quelles que soient les circonstances. Elle est nourrie par le désir de résister, de répondre à la violence par la beauté de l’art, de capter les vibrations ambiantes, qu’elles soient sonores, visuelles ou émotionnelles, et de les retranscrire en mouvements par le truchement de ce qu’elle appelle son corps-sismographe. Cinéaste spécialisé dans les chorégraphies (il a filmé l’œuvre de Pina Bausch), Jérôme Cassou a été «aimanté» par son travail.