Valentin Valentin

Pascal Thomas

Avec Marilou Berry, Vincent Rottiers, Marie Gillain

  • 2014
  • 1h46

Dans ce « fenêtres sur cour» qui se déroule dans un petit immeuble parisien, tout un monde hétéroclite gravite, s’aime, s’observe sans toujours se voir. C’est là que vit Valentin, jeune homme mélancolique, charmant, partagé entre sa maîtresse au tempérament insatiable, les trois jeunes filles du cinquième étage qui tournent autour de lui, une gardienne démonstrative et une belle chinoise dont la présence dans la maison d’en-face l’intrigue et le fait rêver.
A quoi pense-t-il ? Que dissimule-t-il ? Que cherche-t-il ?
Valentin invite tous ses voisins à sa pendaison de crémaillère, sans se douter qu’il déclenche ainsi une spirale de violences…

Valentin Valentin est une adaptation libre du roman de Ruth Rendell, La Maison du lys tigré. On y reconnaît la patte et le savoir-faire de Pascal Thomas et même une certaine ressemblance avec Mercredi, folle journée qu’il avait tourné en 2000. Ces deux longs-métrages explorent en effet à leur manière la vie de voisinage faite de belles rencontres et, parfois, de tensions. Témoin du déclanchement d’une spirale de violence, mais aussi de bruits qui courent, l’immeuble peut d’ailleurs être considéré comme la vedette principale du film. Sergio, l’ancien légionnaire incarné par Christian Vadim, cite même : «un immeuble, c’est comme la mer (). On y vit, on y aime, on y meurt On y tue et on oublie tout.»