White God

Kornel Mundruczó

Avec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér, Lili Horváth

  • 2014
  • 1h59

Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est la seule à pouvoir arrêter cette guerre.

Reconnu pour ses drames (Delta, Tender Son – The Frankenstein Project), le cinéaste hongrois s’essaie au cinéma de genre avec White God, film sans concession qui pourrait être une relecture de La Planète des singes : Les Origines par Samuel Fuller (dont on sent l’hommage au quasi-éponyme White Dog). La caméra à hauteur de chien fait éprouver la détresse du traqué face aux pires humains, lâches et violents en tête. Dans le rôle principal, le formidable chien Hagen s’est d’ailleurs vu gratifié de la Palme Dog (décernée par un jury de critiques britanniques. Une réussite auréolée également du prix Un Certain regard cette année à Cannes, qui finit en apothéose lors d’un troisième acte impressionnant. «Frissons, larmes, euphorie : Kornél Mundruczó prouve avec White God qu’il sait insuffler du cœur à son cinéma sans perdre une once de la puissance picturale et thématique qui le caractérisait jusqu’à présent.» (CinémaTeaser)

Prix un Certain Regard et Palme Dog Festival de Cannes 2014