Ave, César !

Eddie Mannix est un « fixer », un homme engagé par les studios hollywoodiens dans les années 50 pour régler les problèmes des stars. Au cours d’une folle journée, l’homme à tout faire du studio va tenter de retrouver l’acteur Baird Whitlock, engagé pour tourner dans un péplum baptisé «Ave César !» mais kidnappé par un mystérieux groupe de ravisseurs baptisé «Le futur». Après le très mélancolique Inside Llewyn Davis, les frères Coen reviennent à la comédie avec un casting cinq étoiles. Si leur filmographie passe allégrement du film policier (No Country for Old Men) au western (True Grit), c’est bien dans la comédie qu’ils excellent. Cela tombe bien, car Ave, César ! semble prendre allègrement le chemin du burlesque. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le casting est impressionnant. Au milieu de cette ribambelle de stars, c’est l’égérie de Nespresso, George Clooney, qui tient le haut de l’affiche comme dans O’Brothers. On peut compter sur l’esprit des frères Coen, leurs personnages uniques et leur talent exceptionnel de conteurs pour enthousiasmer les spectateurs, ceux de la 66e Berlinale pour commencer, puisque le film en fait l’ouverture. En tout cas nous, nous sommes frétillants et curieux d’impatience !