Draquila, l’Italie qui tremble

Sabina Guzzanti

  • 2009
  • 1h30

Après Viva Zapatero, où elle dénonçait la mise en coupe réglée de la liberté
d’expression de l’Italie berlusconienne, Sabina Guzzanti, licenciée de la
télévision italienne pour impertinence, continue ce travail de sape, en dénonçant
l’instrumentalisation politique du tremblement de terre de L’Aquila, qui a détruit,
le 6 avril 2009, cette ville des Abruzzes. Le dossier à charge est épais, et fait
se dresser les cheveux sur la tête. Le film accuse Berlusconi, d’avoir cherché
à redorer une image ternie sur le dos des sinistrés, en lançant à grand renfort
médiatique un programme de relogement onéreux et inefficace, permettant
d’enrichir son réseau politico-industriel avec des fonds publics. Plus habile qu’un
docu façon Michael Moore, Draquila… pose la question qui nous taraude tous :
pourquoi les Italiens votent-ils Berlusconi?

Présenté en Séance Spéciale au festival de Cannes 2010.