Five

Five est une œuvre contemplative qui invite «à observer des choses qui, en soi, ne sont pas particulièrement dignes d’être regardées.» Au bord de la Mer Caspienne, le réalisateur filme de nombreux événements à l’apparence anodine : un morceau de bois avec lequel jouent les vagues, des personnes se promenant au bord de la mer, des formes indistinctes sur la plage ou encore des canards traversant bruyamment le plan. Pour Kiarostami, «c’est un monde entier qui se révèle à nous (…) C’est un travail qui approche la poésie, la peinture. Cela permet de se libérer de l’obligation de la narration et de l’esclavage de la mise en scène.»