La Roumanie à la ville et à la campagne

lundi 17 novembre 2014 | 19h15
Cinéma LUX

La Roumanie à la ville et à la campagne

Une soirée proposée à l’occasion de Caen à l’International et de la Semaine de Solidarité Internationale avec la complicité de l’association Caen Calvados Roumanie, de la bibliothèque de Caen, de la Maison de l’Europe et le soutien du service des Relations Internationales de la ville de Caen dans le cadre de son partenariat avec la ville de Resita.

19h15 : Santier în Lucru – Les Villes d’après
DOCUMENTAIRE DE SINDY QUERE, GUILLAUME LEBON ET BENEDICTE VACQUEREL, FRANÇAIS, 2013-1H23.

Roumanie, 21 décembre 1989, 12h08, le régime communiste du dictateur roumain Nicolae Ceaucescu est renversé. 25 ans après la libéralisation économique et politique du pays, le paysage et le fonctionnement urbains s’en trouvent fortement transformés. « Santier în lucru – Les villes d’après », témoigne du renouveau d’une Roumanie qui parachève sa transition économique et politique. À partir de l’analyse de trois villes emblématiques (Cluj-Napoca, Iasi et Constanta), le film décrypte les rouages « d’une démocratie anarchique » qui menacent les équilibres écologiques, sociaux et urbains et analyse comment la génération post-communiste insuffle de nouveaux modes de « faire la ville ».

Projection suivie d’une rencontre avec les réalisateurs.

Pause culinaire proposée par la délégation de Resita

21h45 : Hors des sentiers battus
DOCUMENTAIRE DE DIETER AUNER, ROUMAIN, IRLANDAIS (VOSTF), 2012-1H27.

Le quotidien pendant un an d’Albin et sa famille, bergers dans le nord de la Transylvanie, leurs tâches quotidiennes et leur lutte pour s’adapter à un monde en pleine mutation où les valeurs traditionnelles sont peu à peu remplacées par les contraintes de la mondialisation. Depuis son adhésion à l’Union européenne, la Roumanie a, comme nombre de pays voisins, dû faire face à la pression de la modernité, introduisant dans la vie des agriculteurs la notion de compétitivité, la tentation de l’émigration pour de meilleurs salaires, et la marginalisation de l’agriculture traditionnelle, confrontée aux grands groupes agro-alimentaires.
Dieter Auner signe une superbe ode à la terre et aux hommes qui l’aiment et la travaillent, et rend hommage à un monde rustique et âpre, noble et rude tout juste en train de disparaître. (Les Fiches du Cinéma)
Un documentaire sans bavures, extrêmement précis sur les enjeux et le quotidien de ces ruraux de Transylvanie. Ethnographiquement parfait. (L’Humanité)

Tarifs : soirée 8 € ou tarifs habituels film/film.
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