Meurs, monstre, meurs

Alejandro Fadel

Avec Victor Lopez, Esteban Bigliardi, Tania Casciani

  • 2019
  • 1h49

Dans une région reculée de la Cordillère des Andes, le corps d’une femme est retrouvé décapité. L’officier de police rurale Cruz mène l’enquête. David, le mari de Francisca, amante de Cruz, est vite le principal suspect. Envoyé en hôpital psychiatrique, il y incrimine sans cesse les apparitions brutales et inexplicables d’un Monstre. Dès lors, Cruz s’entête sur une mystérieuse théorie impliquant des notions géométriques, les déplacements d’une bande de motards, et une voix intérieure, obsédante, qui répète comme un mantra : “Meurs, Monstre, Meurs”

Ce film d’horreur argentin et symboliste nous entraîne dans un labyrinthe très maîtrisé de folie, de gore et de panique sexuelle dans des paysages grandioses. Efficace sur le plan du corps, y compris celui de son spectateur, Meurs, monstre, meurs ne nous dit jamais où il va, repoussant jusqu’au bout sa possible interprétation pour mieux nous envoyer ses entrailles gluantes au visage.

Sélection officielle Un Certain Regard Festival de Cannes 2018